Le stage de récupération de points première génération est le même pour tous. Tout comme celui de seconde génération, il ne peut être dispensé que par un centre de formation agréé et reconnu par les autorités.
Dorénavant, qu’il soit volontaire ou obligatoire, le stage de récupération de points verra son déroulement quelque peu modifié. Il se tient toujours sur 2 jours consécutifs pour un total de 14 heures. Le nombre de participants est toujours tenu d’être compris entre 6 et 20, le nombre de places disponibles par stage. Cependant, c’est la thématique du stage qui sera modifiée.
Le programme 2018 entend améliorer la sensibilisation des conducteurs en leur soumettant une thématique en relation à l’infraction qui les a conduits à s’inscrire à ce stage. On recherche à ce que le participant soit plus impliqué dans la notion de sécurité routière.
Le premier jour sera dédié à la présentation de chacun et de la raison pour laquelle il assiste au stage. Cette étape met chacun devant la réalité des faits qu’il a commis.
Les stagiaires seront encadrés par 2 animateurs dépendant du ministère des Transports. Il s’agit d’un psychologue et d’un enseignant à la conduite. Ils sont là pour animer, et non pour enseigner. Ce point est important. Aucun examen ni aucune évaluation ne viendra conclure le stage de récupération de points. Assister à tout le stage suffit à récupérer les 4 points de permis promis.
Cette première journée sera accordée aux débats et aux discussions autour de la sécurité routière. Chaque participant sera sollicité pour prendre part aux échanges. On demandera à chacun de faire son autoévaluation quant à son comportement routier.
La seconde journée sera plus axée sur l’analyse de cas d’accidents. Les cas choisis ne le sont pas par hasard, puisqu’ils sont en relation avec le genre d’infraction qui a conduit les participants à prendre part à ce stage.
Pour ce qui est du prix du stage, il ne varie pas d’une génération à l’autre.
Au travers de l’autoévaluation qui va être demandée à chaque stagiaire, le psychologue va pouvoir discerner différents profils de conducteurs.
La conduite, comme nombre d’activités, est révélatrice d’un certain comportement en société, ainsi que de la perception qu’a le stagiaire du monde. Le fait qu’un psychologue anime ces stages n’est pas anodin. Très souvent, au-delà d’une mauvaise connaissance du Code de la route, les incivilités et les infractions sont avant tout des fautes de comportement.
Afin de mettre chacun face à ses responsabilités, le psychologue oriente les échanges afin de mettre en évidence ces failles comportementales et les exposer au groupe. Le débat qui s’en suit oblige le conducteur à se remettre en question face aux autres. Et c’est là tout l’objectif du stage de sensibilisation. Il ne sert pas qu’à la récupération de points, mais bel et bien à provoquer un déclic chez ces conducteurs déviants. Il sert à faire en sorte que le conducteur comprenne réellement la portée de ses actes.
À la différence de la première version de ce stage de sensibilisation qui était la même pour tous, aujourd’hui, chaque participant est confronté à une mise en situation.
Le choix de la situation ne se fait pas par hasard. Dans les dernières heures du premier jour de stage, une thématique est mise en avant au fil des discussions. C’est cette thématique qui est traitée le lendemain.
Au travers de l’étude d’un cas particulier d’accident inspiré de l’infraction que les stagiaires ont commise, on va mettre en avant les raisons qui ont conduit à cet accident. Ainsi, les stagiaires devraient se rendre compte plus facilement de la gravité de leur manquement.
Voir et comprendre sont deux choses différentes. L’étude d’un cas concret permet ensuite d’aborder les thèmes de la physique et des lois qui régissent les mouvements. Les limites du contrôle que chaque conducteur pense avoir sont étudiées. Il est ainsi démontré à chacun que nul n’échappe à la physique ni aux lois naturelles. Quel que soit le véhicule conduit, même très sûr, ce dernier a ses limites. C’est ce qui est démontré ici avec l’étude de cas.
Outre la prise de conscience attendue, les animateurs du stage repassent sur les règles et les lois régissant la sécurité routière. Un rappel des lois fondamentales permet aux participants de se rafraîchir la mémoire.
La seconde journée porte également sur l’usage de stupéfiants et la consommation d’alcool avant de prendre le volant. Bien qu’il semble évident qu’il ne faut pas conduire en état d’ébriété, qui ne l’a jamais tenté ?
Afin de rappeler les risques encourus par les conducteurs, mais également par les autres personnes présentes sur la chaussée, on étudie en détail quelques cas d’accidents provoqués par des conducteurs ayant ignoré les règles.
Là encore, plus qu’un simple avertissement, les animateurs entendent transmettre une réelle notion de responsabilité aux stagiaires. D’ailleurs, il est préférable de parler de stage de sensibilisation plutôt que de stage de récupération de points. Le but premier de ce stage est de responsabiliser les conducteurs, et non simplement de récupérer des points.
C’est dans le but de rendre cette sensibilisation plus efficace que la version 2018 du stage a été pensée. Les participants devraient en sortir plus concernés par les enjeux que suppose la conduite d’un véhicule.
Si vous souhaitez vous inscrire à un de ces stages, pensez à vous inscrire. Le contenu thématisé de la seconde journée vous amènera à prendre part à une session qui correspondra à votre problématique. Les places disponibles à la session qui vous intéresse ne sont peut-être pas pour vous. Renseignez-vous en appelant à l’avance le centre de formation agréé qui pourra vous dispenser votre stage.
Plus qu’une simple formalité, ce stage de sensibilisation devrait vous ouvrir les yeux sur votre comportement au volant. Tâchez d’en profiter pour faire le point !
Quel est le prix d'un stage de sensibilisation à la sécurité routière ? Combien de points de permis de conduire permet-il de récupérer ? Existe-t-il différents tarifs concernant ce stage ? En savoir +